À la base, je me suis mis à courir parce que j’étais en surpoids et que je désirais maigrir, pour moi et ma santé.

J’ai chaussé une vieille paire de baskets, un short de basket … et j’ai couru 5 minutes avant de m’arrêter parce que j’étais incapable de continuer. 

Je transpirais comme jamais, le palpitant à 200 et le surpoids que je transportais, un calvaire je vous dis ! J’étais au bout de ma vie. J’ai alterné marche et trot et j’ai bouclé les 3,5 km autour de chez moi en 35 minutes.

Plus tard, je me suis inscrit à ma première course : 10km de la route du Louvre. Ça a été un déclic :  j’ai découvert l’effervescence d’une course officielle, le soutien des bénévoles, des passants… Là, j’y ai pris goût. Quelques jours plus tard, je récidive et je participe au Jogging des Fraises : 10km.

Le Semi-Marathon de Phalempin

Voilà, j’améliore 2 fois sur mes 2 premières courses mon record personnel sur 10km. Et même si je n’aurais pas le temps de faire une vraie préparation, je m’inscris à mon premier semi marathon. Je choisir le marathon de Phalempin, un parcours relativement plat.

J’ai uniquement 3 semaines pour m’entraîner au semi marathon, je fais quelques sorties longues de 15km, du fractionné et une sortie longue de 18km.

Le Dimanche 17 Juin à 9h55

7h00 réveil, ma femme dort encore, dans le salon mon pote d’enfance dort lui aussi, je m’apprête à sortir la chienne pour sa promenade matinale. Petit déjeuner, je finis de préparer mon sac et j’enfile ma tenue : Tee shirt manches courtes et short.

8h30 départ de la maison, on arrive sur Phalempin il y a des bouchons, heureusement que j’ai retiré mon dossard la veille pour éviter le stress de dernière minute !

9h40 : Mon pote et ma femme me disent les endroits qu’ils ont repéré pour me voir sur le parcours. Je pars dans le sas que j’ai pris en m’inscrivant celui d’1h50. Je vérifie ma montre, je suis calme : le cardio m’indique 66 de pulsations.

9h55 Le départ est donné, obligé de marcher les premiers mètres vu le nombre de coureurs devant moi, je passe la ligne de départ et je met mon chrono en fonction. J’essaye de partir à mon allure et de ne pas me laisser emporter par la foule ni le trop plein d’énergie. 2ème kilomètre j’aperçois ma femme sur le coté droit de la route , David mon pote est de l’autre coté mais je suis obligé de l’appeler, il ne m’avait pas repéré parmi le peloton encore bien dense en ce début de course. Je me suis fixé une allure de 5min le km. Je continue mon petit bonhomme de chemin en alternant des vitesses  entre 12 et quelques fois plus de 13km/h.

Je passe le premier 10km en 48:50, plus rapide que ma course lors de la route du Louvre et il me reste encore 11,1km à tenir !

14ème kilomètre , le plaisir de revoir ma chérie et David toujours armés de leur téléphone pour immortaliser les souvenirs et m’encourager, ça fait du bien. Mais une grosse douleur au niveau de la fesse droite se fait sentir, entre le 15e et 16e kilomètre je serre les dents je vois de plus en plus de gens marcher ou même abandonner, le parcours qui passe dans la forêt forme une petite boucle et je repasse peu après le 16ème kilomètre devant David et ma femme, qui me voient souffrir…

Vers le 17ème kilomètre, la douleur s’estompe, la contracture part définitivement, les jambes sont lourdes, mais je décide de maintenir la cadence, j’ai une allure de 4:45. Dans ma tête, je sais que je suis en avance sur le temps que je m’étais fixer, je visais entre 1h45 et 1h50. Tout le long de la course j’avais des doutes sur le fait de pouvoir tenir cette allure sur la durée, mais là je suis libéré, je me permet même de faire un dab en voyant mes 2 supporters au 19e kilomètres ( c’était pas prévu qu’ils soient là, ils ont du courir pour venir me revoir à cet endroit ).

Le dernier km je lâche tout ce que j’ai, 100m de l’arrivée après un dernier virage, les spectateurs applaudissent, le sprint final, un des concurrent chute juste devant moi , je ne peux m’arrêter, je franchis la ligne en 1h42:46.

 

Voilà j’ai bouclé mon premier semi marathon officiel, 10 mois après avoir repris la course à pied et m’être repris en main, je suis super content de moi. Et j’ai même eu mon diplôme :

Bref JE SUIS SEMI-MARATHONIEN !